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Extrait du livre “The Book of Awakening” de Mark Nepo «… vieille histoire Sufi au sujet d’un homme assoiffé qui suit un ruisseau boueux dans une grotte. Il porte une lanterne, il la tient devant lui et trouve la source claire d’où il peut boire. Lorsque nous nous sentons confus et troublés, nous ne devons pas boire l’eau boueuse, il faut rechercher la source avec soin. »

Noël est venu et est reparti.  Dans mon esprit, je me vois tenant un livre ouvert qui contient 2018, il est volumineux, mais ce volume de 365 pages est léger et une fois fermé devient mince et facile à ranger, ce qui laisse beaucoup d’espace pour 2019.  Chaque mois ou chapitre m’a apporté des expériences différentes, celles-ci ont mis en évidence certaines de mes forces et de mes faiblesses. 2018 me lance un nouveau défi.

Au cours des ces dernières semaines j’ai atteint un seuil, je me sens coincée.  Je me remets en question, de nouveaux sentiments accompagnent mes réactions et me font réexaminer ma motivation.  Une petite guerre se joue entre mes accomplissements internes et mon nouveau critique qui me rend indécise, un trait de caractère qui porte à la négativité et qui n’est pas bien venu du tout.  Ce n’est pas une expérience agréable pour une personne qui se sentait satisfaite du trajet de sa vie. Je ne m’attendais pas à ce que ces sentiments reviennent à la surface, j’avais fait beaucoup de progrès sur mon propre bien-être, mais j’ai dû louper une étape importante dans mon parcours de conscience.  Heureusement pour moi l’univers a répondu à ma frustration de: «Je déteste ces sentiments, que puis-je faire pour les changer?» en me guidant vers de nouveaux podcasts et livres audios incluant «Shadow Work» (Zone d’ombre ou mauvais côté). Shadow Work a un timbre inquiétant, mais j’ai été soulagée d’apprendre que nous avons tous un côté lumineux et un côté ombre.  La lumière éclaire nos obstacles et l’ombre nous aide à grandir et trouver notre force interne. En utilisant les deux forces nous pouvons créer une personne forte et juste qui se rende compte quand elle agit bien ou mal. Depuis que je mets en pratique la satisfaction et que j’ai adopté une vision positive de la vie je suis devenue très sensible aux sentiments négatifs ou à l’inquiétude, dès que mon cerveau les détecte une alarme sonne.  Lorsque ces sentiments viennent de personnes extérieures il est facile de les écarter, mais quand ils sont projetés par moi-même, je me sens déçue .

Ce n’est pas facile de voir ces sentiments négatifs faire surface.  Je dois me libérer de ce bras de fer pour avancer. Je n’ai pas d’autre choix que de regarder au plus profond de moi et de trouver un moyen de nettoyer ce vieux schéma de pensées.  Je ne veux pas que mes détracteurs brouillent mon chemin au point de trébucher et me bloquer à nouveau. Ces deux dernières années j’ai eu des réactions qui m’ont surprise. J’ai été prise par surprise, mais je crois que ces sentiments m’ont aidés à trouver de la force, ils ont mis en évidence ma ténacité et m’ont fait accepter des vérités douloureuses, et m’ont aidés à guérir.  Ces ombres ont mis en évidence et renforcé les fondements de mon caractère, mais il en existe d’autres qui sont prêtes à étouffer mes nouvelles forces. 2019 apporte des changements dans ma vie qui réveillent des pensées d’incertitude, d’inquiétude et de doute. Mes vieux doutes refont surface et essaie d’affaiblir ma confiance, mais je suis déterminée à les vaincre en découvrant les étapes qui me permettront de purifier mon cours d’eau de sorte que je puisse boire de l’eau claire.  Être positive est être heureuse, je n’ai pas du tout envie de perdre cette émotion qui me rempli de joie de vivre.

Ma résolution du passage à la nouvelle année est de trouver les étapes qui dissiperont ses pensées qui me desservent afin que je puisse ouvrir mon chemin à la nouveauté.  La lumière est prête à me guider.

Quelle est votre résolution pour la nouvelle année?

“Dans la psychologie jungienne,” ombre “,” Id “ou” aspect / archétype de l’ombre “peut désigner (1) un aspect inconscient de la personnalité que le moi conscient n’identifie pas en soi, ou (2) l’intégralité de l’inconscient, c’est-à-dire tout ce dont une personne n’est pas pleinement consciente. En bref, l’ombre est le “côté obscur”.

Parce que l’on a tendance à rejeter ou à ignorer les aspects les moins souhaitables de la personnalité, l’ombre est en grande partie négative. Cependant, certains aspects positifs peuvent également rester cachés dans l’ombre (en particulier chez les personnes ayant une faible estime de soi, des angoisses et de fausses croyances). [1]

Contrairement à une définition freudienne de l’ombre, l’ombre jungienne peut inclure tout ce qui est en dehors de la lumière de la conscience et peut être positive ou négative. “Tout le monde porte une ombre”, a écrit Jung, “et moins elle est incarnée dans la vie consciente de l’individu, plus elle est sombre et dense.”