Cela fait une bonne année que je travaille à l’amélioration de mes pensées et de mes réactions face à celles qui sont négatives. Je suis maintenant capable de les reconnaître rapidement et de les stopper plus facilement vu que je me rends compte qu’elles sont inutiles et ne m’aident pas du tout à être la meilleure version de moi-même. Je peux personnellement dire que ma vie est meilleure grâce à Mel Robbins et ses vidéos #change your mindset (changez votre état d’esprit) et à la méditation que je pratique le plus régulièrement possible. Les conseils sont utiles mais ils ne serviront à rien si on ne fait pas un travail sur soi-même. J’ai fait du progrès dans mon épanouissement personnel mais j’ai encore des escarmouches avec mon état d’esprit au sujet de mon corps et l’image qu’il me rejette. Mon travail personnel inclus de donner les habits que je n’avais plus de plaisir à mettre. Ce qui est à la fois une bonne et mauvaise chose car faire du shopping n’est pas un passe temps que j’apprécie énormément. Cela faisait partie de mon grand plan d’améliorer mon image et comment je me voyais, cela me laissa avec peu d’habits à porter. La question, “que vais-je mettre aujourd’hui?” devint un vrai challenge à chaque fois que je fouillais dans mon placard pour des tenues. Je me trouvais dans l’obligation de faire face au “monstre” de la cabine d’essayage. L’éclairage ou “l’ambiance” que les magasins veulent produirent ont sans doute le moyen de rendre mes formes plus attrayantes. Mais pour moi cela semble accentuer les parties de mon corps que j’essaye de dissimuler. Mon ineptie et ma frustration à ne pas pouvoir voir plus loin que le reflet détesté dans le miroir me fait quitter le magasin les mains vides. Quelques semaines plus tard grâce à mes efforts de pleine conscience je recevais le cadeau d’une épiphanie après m’être habillée. En regardant ma réflexion bien éclairée dans mon miroir je me trouvais bonne allure. Je réalisais que le reflet du miroir projetait mon image vue par des yeux remplis de gentillesse et de bonnes intentions pour moi. Je sautais presque de joie quand je me rendis compte que j’appréciais mes formes. Cela est très simple d’en arriver là, mais cela n’est pas aussi facile de rester dans cette pleine conscience à moins que l’on ne travaille sur ses pensées régulièrement. J’ai décidé de penser positivement à moi-même le plus souvent possible, car j’ai aimé ce sentiment profond que j’ai ressenti lorsque j’ai pu m’apprécier.
A la fin août alors alors que je préparais ma valise avec le “reste” de mes habits pour ma visite en Suisse, les pensées suivantes me traversaient l’esprit : “Tout ira bien, ma famille ne me juge pas par ce que je porte.” “Je n’ai besoin d’impressionner personne, peut-être prendrais-je le temps de faire du shopping là-bas.” Ma mère qui était bien au courant de mon problème de vêtements avait demandé à ma soeur qu’elle m’emmène faire du shopping. Deux jours après mon arrivée ma soeur m’annonça qu’elle allait passer le lendemain pour m’emmener faire du shopping. Ma soeur est parfaite pour me tester où j’en suis avec ma pleine conscience. Elle a douze ans de moins, belle, fine et un fitness coach/entraîneur personnel. Si nous étions deux caractères dans “VeggieTales” elle serait une asperge sexy avec de longs cils, moi je serais une poire ou une pomme avec des cils cours, la copine avec le sens d’humour. C’est une petite soeur merveilleuse. Il y a quelques années en arrière, lors d’une de nos excursions de shopping, alors que je me lamentais, “tu as de la chance, tu peux mettre n’importe quoi, tout te vas bien” tout en me débattant avec une blouse récalcitrante, elle me répondit: : “ce n’est pas vrai, je vais te le prouver.” Elle alla choisir une tenue et alla se changer dans une cabine d’essayage. Une fois habillée elle sortit et se parada devant moi. Nous éclations toutes les deux de rires, l’ensemble ne lui allait pas du tout. Nos éclats de rires sont un de mes souvenirs préféré des moments passés ensemble. J’ai apprécié qu’elle m’aie remonté le moral. Ma fille décida de venir avec nous. Ma soeur avait repéré une boutique avec des habits qu’elle pensait qui me plairaient. Après mes hésitations vis à vis des habits, je reçu l’ordre d’aller m’installer dans une cabine d’essayage afin d’attendre ce que ma soeur, ma fille et la vendeuse me présentèrent. Avec les admonitions de ma soeur “arrête de cacher ton corps, ne tire pas en bas cette blouse, ça c’est trop long, tu m’as dit que tu avais besoin de vêtements habillés pour sortir, etc..” ma fille étant tout à fait d’accord avec les commentaires je me rendais et j’acceptais leur expertise. J’ai été d’accord avec pas mal de leurs choix mais j’utilisais mon droit de veto pour d’autres. J’avais plus que le miroir pour me dire si les vêtements et leurs couleurs m’allaient, leurs yeux et commentaires positifs firent le reste. Après ce qui sembla être des heures, je quittais le magasin avec deux paires de pantalons, trois blouses et deux jaquettes courtes. Soulagée par ce succès, je m’exclamais: “je suis à plat, je ne veux pas aller dans un autre magasin. Merci de m’avoir aidée à trouver ces jolis habits.” Ma soeur répondit: “De rien, mais tu as besoin de chaussures pour mettre avec tes nouveaux habits. Allons jeter un coup d’oeil dans le magasin de chaussures.” “Je n’ai pas de place dans ma valise.” je lui répondais joyeusement tout en la suivant dans le magasin de chaussures. Ma prédiction fut correcte, je n’avais pas assez de place dans ma valise. Je dû abandonner des habits d’été chez ma mère, les habits d’automne prennent plus de place que les t-shirts et les pantalons corsaires. Je ne sais pas quand ma prochaine visite sera ni dans quelle saison. Je devrais sans doute acheter de nouveaux habits pour l’été. J’ai assez de temps pour préparer mes pensées pour mon face à face avec le miroir de la cabine d’essayage. Il n’y a pas de potion magique qui peut faire le travail pour moi, il y a seulement le travail de pleine conscience qui peut améliorer ce que je choisis de voir dans le reflet du miroir.
Faire du shopping n’a non le besoin d’être une corvée ou d’être quelque chose que je n’aime pas faire. Je peux tourner cela en jeu ou l’utiliser comme test en progrès sur ma pleine conscience. Je n’attends pas de me retrouver devant un miroir de cabine d’essayage pour faire mon travail personnel. Je pratique l’arrêt de mes jugements personnels aussi souvent que possible. Il n’est pas facile de stopper mon ego et ses jugements négatifs ou mes comparaisons avec des idéaux que je n’ai pas atteint. Par contre il devient plus facile pour moi de dévier mes pensées négatives et de les remplacer par des pensées positives. J’ai découvert qu’en appréciant ce que mon corps peut faire et en me rappelant que j’ai une bonne santé j’ai beaucoup plus d’appréciation vis-à-vis de moi-même et ma perception est bien plus positive. J’ai plus de facilité à me donner et à recevoir des compliments. Il est temps d’être aussi gentille envers moi-même que je le suis envers les autres. La pleine conscience m’a aidé à améliorer la qualité de ma vie et de mieux l’apprécier.
Bonne réflexion!

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